Blog - Covid 19
Le 12 juillet 2021 le président Macron s'exprimait à la télévision et présentait entre autres les nouvelles mesures arrêtées dans le cadre de sa stratégie pour lutter contre la pandémie.
Il en ressort :
- obligation de vaccination pour les soignants et aidants à compter du 15 septembre sous peine de sanctions,
- campagne de vaccination pour les lycéens dès la rentrée,
- campagne de rappel à compter de début septembre pour les vaccinés de janvier et de février,
- faire porter les restrictions sur les non-vaccinés plutôt que sur tous,
- pass sanitaire obligatoire pour accéder aux lieux de loisir et de culture, spectacle, parc d’attraction, concert ou festival, dès le 21juillet,
- pass sanitaire obligatoire pour les clients, usagers ou salariés dès le 1er août pour entrer dans les bars, restaurants, centres commerciaux, trains, avions, cars, hôpitaux et dans les Ehpad,
- les tests PCR deviendront payants à l’automne, sauf sur prescription médicale,
- la question est posée sur la vaccination obligatoire pour tous.
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Quelques réflexions :
Le moins qu'on puisse dire c'est que l'annonce a été brutale, un véritable électrochoc.
L'injection d'une troisième dose a été suggéré par Pfizer mais l'OMS a émis un avis défavorable.
Peut-on dire que les mesures applicables au 21 juillet soient démocratiques, ne s'apparentent-elles pas plutôt à une dictature?
Toutes ces mesures ne provoquent-elles pas une rupture d'égalité entre les français?
Dans le pays des droits de l'homme comment peut-on imposer le pass sanitaire pour se faire soigner?
Attendu que la vaccination pour tous les adultes est ouverte depuis le 31 mai,
Attendu que les centres de vaccination ne disposaient pas toujours de doses de vaccins et/ou de créneaux horaires disponibles,
Attendu que le cursus de vaccination demande à minima 7/8 semaines pour les vaccins à deux injections,
Attendu alors qu'il est impossible pour tous d'être vaccinés au 21 juillet,
Fixer la date du 21 juillet pour contraindre la vie sociale des français ne reflète-t-il pas un grand mépris à leur égard, plus particulièrement à l'égard des jeunes puisque ceux-ci ne pouvaient accéder à la vaccination qu'à compter du 15 juin?
Comment peut-on dans la même allocution imposer sans débat et dire il nous faudra en débattre de manière apaisée et démocratique?
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